Tout tourne trop vite.
Je me perds quand je marche parmi vous, alors je me cache.
Loin dans l’indifférence nauséabonde.
L’immondice se marie à la solitude ordinaire, à l’ennui elle
s’amuse à refuser son temps.
Bien trop simple, mais si efficace. L’oublier c’est comme le
laisser mourir.
De toute façon, rien de si précieux n’est éternel. Sous le
ciel, ont pourri souvent bien avant la tombée de son rideau. Les chants étouffés
ne réveillent plus rien, que la mélancolie et de faux souvenirs trop bavards.
Prisonnier, l’aide ne fera jamais grâce de sa présence, mais viendra tout de
même pavaner. Ce n’est pas parce que cela est possible qu’il le faut.
Je couvre ma respiration en fracassant mes poings, tapant
sans relâche sur ma poitrine à marquer seul mon propre temps qui s’échappe. J’improvise
une raison pour pouvoir me lever tous les matins, même si différentes teintes d’entraves
gardent mon monde. Je me raconte en pénombres qui dansent, sans quiétude.
Ce qui change passe sans poser de questions, sans attendre
quiconque.
La fatigue prend le dessus, mais les idées restent claires.
J’imagine sans cesse les fins qui guettent.
J’aurais aimé être plus rapide.